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Chercheur postdoctoral


Mon salaire de 60 000 $ est suffisant pour couvrir mes dépenses actuelles, la principale étant le loyer (34/43 % du revenu brut/net). Heureusement, il s'agit d'un montant inférieur à celui des logements de Vancouver et, avec une augmentation de 1,5 % cette année, cela ne devrait pas trop empirer. Les autres dépenses sont correctes, mais je ne peux pas acheter de voiture, ce qui limite ma mobilité en dehors de la région métropolitaine de Vancouver et donc mes loisirs, à savoir le camping et la randonnée. Je ne chercherai pas à prolonger mon contrat et je ne cherche pas d'autres emplois au Canada, principalement en raison des salaires insuffisants par rapport à l'augmentation du coût de la vie. J'ai toujours l'espoir de rester dans le milieu universitaire, mais je serai plus exigeant en matière d'emploi à l'avenir. J'essaierai d'économiser autant que possible pendant mon séjour ici afin de faciliter un style de vie plus permanent et plus confortable ailleurs.


Si le financement postdoctoral était de 60 000 dollars canadiens par an pour tous les postdoctorants, comment cela changerait-il votre vie ? Augmenter le financement et, plus important encore, lier le financement au coût de la vie local, améliorera considérablement la vie des étudiants et des post-doctorants. Dans d'autres pays, ces garanties sont inscrites dans la loi et les institutions sont donc obligées d'offrir un salaire décent. En fin de compte, cela améliorera également la qualité des résultats de recherche des étudiants et des post-doctorants. Le fait de ne pas avoir à faire des économies et à budgétiser chaque dépense ou à faire des heures supplémentaires rend les chercheurs plus engagés et plus concentrés. .

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